Arnaques financières sur internet

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  • Écrit par : CamilleServices
  • Publié : 3 ans
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Les arnaques financières, un vaste sujet. A la base, je devais faire un article sur les impôts. En effet, la période est propice pour cela.

Mais j’ai eu des sollicitations de personnes sur les réseaux sociaux par rapport à mon activité. Et en creusant, je me rends compte que ce sont des pseudo coach ou conseiller financier. Et là, gros soucis, car ils n’ont pas le droit d’exercer en France. En effet, le parquet et l’administration alertent sur la multiplication d’annonces frauduleuses sur Internet.

Elles proposent des placements mirifiques et incitent les particuliers à investir dans des produits qui ne sont qu’un mirage. Ces arnaques se sont multipliées durant les confinements.

Comment l’arnaque financière est faite ?

 

C’est assez simple finalement et la simplicité crée la multitude des arnaques. Au début, vous avez une bannière publicitaire sur Internet.

Là on vous propose un « super-livret » au taux attractif, ou bien un « placement à haut rendement ».

Et déjà, on devrait se méfier car si ces produits existants, tout le monde serait dessus.

Ceux qui ont la mauvaise idée de cliquer sont invités à laisser quelques renseignements personnels. Ensuite, une personne vous appel. En général, il s’exprime très bien et il est même un excellent commercial.

Il est persuasif. En parlant finances, il apprend vite de quelles sommes la future victime dispose.

 

Et là, on rentre dans le système de l’arnaque pure et dur. Il va vous proposer d’ouvrir un compte pour « miser sur le Forex ». En effet, c’est ici que ça devient n’importe quoi.

On va vous proposer aussi bien le marché des changes que des cryptomonnaies, type bitcoin. Mais, cela ne s’arrête pas là. On va vous proposer d’investir dans des « places de parking d’aéroport en Italie avec un rendement net d’impôts de 10,8 % » ou « des chambres en Ehpad ». Le particulier ne reverra plus son argent

Arnaques financières qui pullulent aujourd’hui sur Internet

Et là où le vendeur est bon, c’est qu’il vous aura dit de ne pas en parler à votre banquier. En effet, celui-ci veut garder votre argent. Dans les faits, l’investisseur est piégé par des clauses qu’il n’avait pas vues. Parfois l’intermédiaire financier s’est présenté sous une fausse identité. Quant aux chambres en Ehpad, elles n’ont jamais existé…

 

Témoignage

Tel est le schéma classique des arnaques financières qui pullulent aujourd’hui sur Internet. Il a été minutieusement décrit ce 13 décembre par Robert Ophèle, président de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Il participait, aux côtés de Laure Beccuau, procureure de Paris, ainsi que de représentants de la Banque de France et du ministère des finances, à une conférence visant à mettre en garde contre ce type d’escroqueries qui ne cessent de prendre de l’ampleur.

« Les confinements se sont accompagnés d’un regain d’offres frauduleuses sur Internet », alerte Virginie Beaumeunier, directrice générale de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

1 % des Français auraient été victimes d’arnaques

Ces arnaques ont coûté l’an dernier près de 500 millions d’euros aux Français, avec une perte moyenne de 40 000 € pour chaque victime. Un sondage réalisé par BVA pour l’AMF montre que 61 % des Français âgés de plus de 18 ans ont déjà été sollicités par des offres similaires ; 31 % ont donné suite en remplissant un formulaire, 3 % sont allés jusqu’à souscrire et 1 % a été victime d’une arnaque. C’est dire l’ampleur du phénomène.

Mode opératoire

Les auteurs de ces arnaques changent sans cesse de façon d’opérer. Une méthode nouvelle consiste à proposer un rachat de crédit. La future victime fournit ses documents d’identité, ses relevés bancaires, un justificatif de domicile, sa fiche d’impôt…

 

Son interlocuteur récupère ainsi tous les éléments pour usurper son identité. Et souscrire un nouveau crédit au nom de la victime ! Parfois aussi, les données collectées sont revendues à des personnes qui s’en serviront pour monter une nouvelle arnaque.

La publicité ciblée sur Internet est un bon moyen pour atteindre des personnes vulnérables. Ce sont en priorité des personnes âgées, mais des jeunes peu diplômés sont aussi visés par des propositions de souscrire à des cours pour devenir « traders » et « gagner rapidement de l’argent ».

Faire preuve de bon sens

Face à ces arnaques, les autorités font état de quelques progrès. Israël et Dubaï, États où résident un certain nombre d’auteurs de ces malversations, ont commencé à réagir, arrêtant et extradant ceux qui peuvent être confondus. L’AMF et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui dépend de la Banque de France, inscrivent les sites frauduleux sur cinq listes noires accessibles sur www.abe-infoservice.fr.

Toutefois, la justice est moins rapide que les criminels. Il faut plusieurs semaines pour qu’un site soit fermé, quand il est très rapide de le recréer sous un autre nom. De plus, l’argent détourné est vite envoyé sur différents comptes, de façon à le mettre hors d’atteinte. Aussi, pour l’instant, les responsables de ces arnaques échappent largement à la justice et il est rare que les victimes récupèrent leur argent.

 

Dans ce contexte, il est donc essentiel d’être vigilant, rappelle l’AMF qui a entrepris de diffuser des témoignages de personnes arnaquées, afin d’alerter. Elle conseille de toujours vérifier si la personne en ligne est un intermédiaire enregistré, de ne pas partager d’information sensible, et surtout de se méfier des promesses de rendements élevés. Un proverbe boursier dit que « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ».

 

Arnaque financière, à qui faire confiance ?

 

Aux conseiller financiers honnête, eh oui, ça existe dans la profession.

Le métier est très réglementé. En effet, pour exercer nous devons être formé, contrôlé, avoir des rappels de formation et tout plein de choses réglementaires.

Celui qui nous contrôle et nous encadre, c’est l’AMF, l’autorité des marchés financiers.

Pour exercer, on doit donc avoir un numéro ORIAS, un numéro RCS et une RCP pour l’assurance. Dès qu’on va parler immobilier, il faut aussi une carte T.

Et vous verrez que si vous demander ce genre d’information, qui sont obligatoires, les miennes sont ici. Beaucoup ne pourront pas vous les montrer.

Franchement, si c’est le cas, ne prenez pas de risque, la personne pourra être super sympa. Mais, vous avez envie de perdre votre argent ? Vous faire arnaquer ?

 

Exemple concret et simple : la société LEARN DO SUCCEED ne détient aucune autorisation de la part de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour proposer des services d’investissement en France. C’est un message de l’AMF, pas de moi.

La mise en garde de l’AMF au sujet de la société KUVERA : https://www.amf-france.org/fr/actualites-publications/communiques/communiques-de-lamf/lautorite-des-marches-financiers-met-en-garde-le-public-lencontre-de-la-societe-kuvera-llckuvera

Attention aux arnaques financières bien trop nombreuses.

 
Les arnaques ça existe depuis toujours, mais le Covid a accéléré les choses malheureusement.

Ne jamais donner d’informations si la personne en face ne peut pas vous prouver son droit d’exercer.

Un vrai conseiller en gestion de patrimoine vous fera signer un document d’entrée en relation par exemple.

Alors, svp, prenez soin de vous et de votre argent et consulter un vrai professionnel.

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