C’est quoi la Blockchain ?

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  • Écrit par : CamilleServices
  • Publié : 3 ans
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La Blockchain, on entend souvent, ce terme, mais c’est quoi ? C’est lié à l’univers des cryptoactifs ou cryptomonnaies.

Mais, savez-vous ce qui se cache derrière ces appellations et surtout comment fonctionnent les cryptomonnaies ?

Aujourd’hui, on va s’intéressez à la blockchain qui a permis la naissance de la première cryptomonnaie, le Bitcoin.

 

La blockchain a été créée en 2009 par une personne ou un groupe de personnes dont le nom est connu partout dans le monde, mais dont l’identité reste secrète. Il est connu sous le nom de Satoshi Nakamoto.

 

C’est le créateur du bitcoin, cette cryptomonnaie que nous connaissons tous. Le but de la blockchain Bitcoin est de stocker des données numériques de manière sécurisée, infalsifiable et fiable. Le tout avec une architecture distribuée. En effet, avec la blockchain, il n’y a pas un émetteur unique, comme une Banque centrale pour les monnaies traditionnelles.

Afin d’expliquer la blockchain, nous devons vous parler du hachage.

 

Une fonction de hachage permet d’obtenir une empreinte numérique à partir d’un mot, d’une phrase ou même d’un fichier. Cette empreinte numérique s’appelle un Hash. C’est une suite de caractères d’une longueur fixe. Voici un exemple de hash, ici obtenu avec le mot Bitcoin :

 

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La fonction de hachage du bitcoin est la fonction SHA-256, qui permet, comme nous vous l’avons dit, de passer un mot, une phrase ou un fichier à travers « la moulinette » de cette même fonction de hachage afin d’obtenir un hash.

 

Chaque mot, chaque phrase où chaque fichier donne ainsi un hash unique. Ce hash correspond, en quelque sorte, à l’empreinte numérique ou digitale du mot, de la phrase ou du fichier.

 

Il est donc quasiment impossible que deux mots, deux phrases ou deux fichiers différents donnent, une fois passés à la moulinette, la même empreinte digitale et donc le même hash. Lorsque cela se produit, on parle de collision. Ce n’est cependant jamais arrivé avec la fonction de hachage du Bitcoin et heureusement, car cela remettrait en cause l’ensemble de la blockchain Bitcoin.

Celle-ci fonctionnant sur le principe de la sécurité et de l’infaillibilité, cela aurait pour conséquence d’amener sa valorisation à zéro, car tout le monde saurait que le cryptoactif n’est plus fiable.

Après avoir expliqué le hachage, parlons en détail de la blockchain Bitcoin.

 

La chaîne de blocs correspond à des blocs de données numériques qui se suivent. Afin d’être intégrés ensuite à la blockchain, un bloc doit être calculé puis validé par un mineur. Dans le cadre du Bitcoin, les données qui composent les blocs sont des transactions.

 

Pour qu’un mineur valide une transaction, il doit d’abord calculer le hash du bloc. Il utilise pour cela la fonction SHA-256. Cependant, le calcul étant trop simple avec cette fonction de hachage, il faut lui compliquer la tâche afin qu’il puisse fournir une preuve de travail (ou « proof of work » en anglais). Cette preuve de travail lui permet de prouver qu’il a bien fait le calcul et donc utilisé de l’énergie pour pouvoir valider son bloc.

 

Pour compliquer sa tâche, on lui ajoute une contrainte en lui demandant d’obtenir un hash qui contient des caractères spécifiques. Par exemple, on demande aux mineurs d’obtenir un hash qui commence par quatre zéros. Il devra ensuite trouver l’ensemble de caractères qui permet d’obtenir le hash commençant par quatre zéros. Ce calcul demande une puissance et une énergie importantes, car le mineur doit trouver les caractères qui permettent d’obtenir un hash commençant par quatre zéros.

 

Tant que le hash ne commence pas par quatre zéros, le mineur doit tenter d’ajouter d’autres caractères au bloc et le faire passer à nouveau à la moulinette de la fonction de hachage. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Bitcoin est dénigré pour l’énergie qu’il nécessite lors du minage. Car pour trouver les caractères spécifiques, les mineurs font tourner des machines qui offrent leur puissance de calcul, jusqu’à ce que le hash soit composé des bons caractères pour être validé et ajouté à la blockchain.

 

Les caractères qui permettent d’obtenir le bon hash correspondent à la preuve de travail ou « proof of work ».

 

La transaction est ensuite validée et inscrite dans la blockchain. Tout le monde peut vérifier que le block contient bien les quatre zéros demandés en entrant la preuve de travail dans la fonction de hachage SHA-256.

Pourquoi cela sécurise la transaction ?

 

Le mineur n’est pas seul à faire le calcul. D’autres essayent également de trouver le bon hash à travers le monde au même moment, pour pouvoir obtenir la récompense en bitcoin. Il faut environ 10 minutes pour calculer le hash qui permettra de valider un block.

 

Finalement, la blockchain correspond à un grand livre comptable qui est public, anonyme et infalsifiable. Cette chaîne de blocks est quasiment infalsifiable, car pour réussir à la modifier à son avantage, il faut une puissance de calcul qui permette de contrôler au moins 51 % de la blockchain et donc 51% de la puissance de calcul à travers le monde. Une telle puissance n’est pas atteignable par une seule personne ou entité à l’heure actuelle.

 

Enfin, notons que le futur promet de belles perspectives à la blockchain puisque celle-ci pourrait permettre de se passer des intermédiaires dans nos transactions de la vie quotidienne. Plus besoin de notaire pour acheter une maison ou encore plus besoin d’agent immobilier pour louer un appartement et bien d’autres fonctions possibles encore, car cela serait possible avec tous les types de contrats.
Eh oui, les Cryptos ce n’est pas si complexe que ça.

Cela étant, il faut bien prendre le temps de se renseigner et ce n’est pas pour tout le monde.

Le mieux, est de passer par un conseiller financier comme moi.

Je serais vous accompagner pour placer au mieux votre épargne.

Mais si vous êtes curieux, je vous conseils les cryptos de Caro.

Vous aurez plein d’informations pour bien débuter.

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