LOA, dans le cas des baux avec option d’achat, la phase de restitution est une source récurrente de litiges entre clients et vendeurs. Le problème est que l’évaluation de l’état du véhicule peut entraîner des coûts supplémentaires, ce qui complique les litiges. Il y a une dizaine d’années, la location option achat (LOA), rarement utilisée par les particuliers, est devenue le mode de financement de plus de 8 voitures neuves sur 10 en France.
En effet, le succès de cette formule tient à sa souplesse. Il vous permet de remplacer votre voiture régulièrement et d’éviter les tracas de la revente. Cela permet également de mieux appréhender le budget mensuel de la voiture, car il comprend souvent des frais d’entretien et même des frais d’assurance.
Même si le coût global est plus élevé qu’un crédit classique, un argument séduisant pour les Français.
Cependant, louer un véhicule au lieu de l’acheter ne garantit pas une totale tranquillité d’esprit. Il y a une étape en particulier qui peut provoquer des tensions : le retour du véhicule. Les abonnés LOA sont en fait pénalisés en fonction de leur statut et de leur kilométrage. Parfois leur plus grande surprise.
LOA, des litiges liés à l’usure
Résultat : les litiges ne sont pas rares. Armand Pujal, médiateur à l’Association française des sociétés financières (ASF), le sait très bien. Il arbitre les conflits entre les usagers et les membres de cette société professionnelle de 260 membres, dont toutes les grandes agences professionnelles du crédit.
En 2021, les retours de véhicules représentaient 8 % des références enregistrées, ce qui en fait la quatrième cause de référencement. Il représente également une part non négligeable des 1 400 propositions de solutions publiées en 2021 : 18 % pour être exact. On s’interroge sur la fréquence quand même.
D’où viennent ces tensions ?
La plupart du temps, il y a un différend entre l’utilisateur et son concessionnaire sur l’évaluation de l’usure du véhicule.
Dans son rapport annuel, le médiateur détaille le cas d’un consommateur qui l’a interpellé après réception d’une facture pour de petits dégâts constatés sur le véhicule : rayures sur jantes, débris sur pare-chocs, bosses, pneus Coupures sur…
L’usager considère ces dégâts comme être une usure normale et les normes du bailleur sont trop strictes. Il pense également qu’il devrait bénéficier de coûts d’entretien inférieurs, car il a également rendu le véhicule avec moins de kilométrage que prévu initialement.
Dans les deux cas, le médiateur lui a donné tort.
LOA, les frais à prendre en compte lors de la signature.
Ce cas précis le rappelle à ceux qui souhaitent opter pour une LOA. Même des dommages mineurs et inévitables dans un usage courant, notamment en zone urbaine, peuvent entraîner des pénalités. Cela vaut la peine d’être pris en compte lors de l’évaluation du coût d’une LOA par rapport à d’autres options de financement.
Cependant, l’évaluation de cette redevance est plus difficile car les locataires ne disposent pas toujours de balises de retour pour le calcul de ces amendes lors de la conclusion des contrats.
Dès lors, le médiateur recommande aux entreprises de communiquer cette orientation immédiatement après la souscription « pour s’assurer que les clients sont pleinement informés de l’état attendu du véhicule (…) ». Si ce n’est pas le cas, demandez !
Retrouvez-ici les informations du gouvernement.
Alors, comment on change de voiture vous aller me dire ?
Non, la LOA est un moyen d’acquérir un véhicule, surement plus intéressant qu’une LLD.
Le crédit ballon est aussi intéressant, après il faut avoir une vraie stratégie pour le véhicule.
En effet, négocié un prix de rachat bas ou élevé ?
Vous le vendez par vous-même ou pas ?
Prenons le temps d’en discuter